You are currently viewing Courage, résilience et solidarité

Courage, résilience et solidarité

Courage, résilience, solidarité… L’actualité est comme une vague qui chaque jour vient apporter sur le rivage les échos de joies et de souffrances vécues dans le monde.

Ce matin, le coup d’État en Birmanie ré ouvre une page sombre de l’histoire du pays. Un des amis birmans de Fondacio écrit : “plus d’internet, mais ça va pour nous tous, mais les sentiments de colère sont là. C’était déjà très dur dans la pandémie du Covid, et maintenant, se rajoute l’instabilité politique “. 

Partout dans le monde, nous sommes dans l’épreuve, confrontés à des degrés divers à la seconde vague du Covid-19 qui nous met tous en communion ; il faut une bonne dose de courage, de résilience et de solidarité.

Courage, résilience, solidarité … il en faut pour tous les skippeurs du Vendée Globe. Les premiers sont arrivés aux Sables d’Olonne jeudi dernier, alors que les deux derniers venaient à peine de franchir le Cap Horn à quelques 11,000 XNUMX kilomètres, en disant qu’il sortait juste de « l’horreur, des vagues de 5 à 10 mètres essayant de faire chavirer le bateau. Cela n’avait plus rien à voir avec la voile. C’était une simple survie. »

Quelles belles leçons de vie que donne ce tour du monde à la voile en solitaire, … et si solidaire. Cette course rejoint quelque chose de très profond de la nature et de la condition humaine que nous partageons en commun. Le quatrième de la course, Jean Le Cam dit le roi Jean, âgé de 61 ans, arrivé jeudi soir, en sait quelque chose. On se souvient. Après avoir permis le 1er décembre, le sauvetage miraculeux de Kevin Escoffier naufragé malheureux qui avait tenu 11 heures sur un radeau de survie dans les 40ème rugissants de l’Océan indien, Jean Le Cam découvrait que l’avant de son propre bateau était endommagé, à la limite de la rupture. Il témoigne : “Quand tu as la coque qui bouge de cinq centimètres et que la mousse craque, tu te dis que ça va péter d’un moment à l’autre. Et si ça pète, tu coules. Et là où j’étais (dans l’océan Indien), il fallait que je trouve une solution. ». Par deux fois, il allait réparer son bateau, avec des moyens de fortune. Presque deux mois plus tard, à l’arrivée, Jean Le Cam n’en revient toujours pas : « Que je sois là aujourd’hui, c’est un miracle. J’ai connu pas mal de trucs assez difficiles dans ma vie mais là j’ai connu… l’insoutenable. » (L’Équipe, 29 janvier 2021).  

A chaque édition du Vendée Globe, tous ces skippeurs traduisent en actes ce propos de Mark Twain. « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait ».  
 

Laisser un commentaire