FONDACIO, UNE COMMUNAUTÉ ISSUE DU RENOUVEAU CHARISMATIQUE

Issue d’un groupe de prière charismatique, la Communauté Chrétienne de Formation (CCF), d’où procède Fondacio, prend naissance en 1974 à Poitiers (France), sous l’impulsion de Jean-Michel et Jane Rousseau. L’objectif, dès le début, a été de former une nouvelle figure de laïcs appelés à l’apostolat au cœur du monde et invités, de manière nouvelle, à la créativité dans l’annonce explicite de l’Évangile.
En cinq ans, ce sont plus de 250 jeunes, venant de toute la France, qui déménagent pour rejoindre la communauté, dont les piliers sont la prière, la formation humaine et spirituelle, la vie communautaire et la radicalité pour Dieu.
En 1981, suite à l’appel d’évêques et de laïcs, quelques membres partent fonder des communautés au Bénin, au Chili et en Malaisie.

Au cours des années 80, la communauté se diversifie dans de nouveaux pays et vers d’autres publics : « Chrétiens pour la Cité Nouvelle » (CCN) à destination des dirigeants, puis, en 1983, les Nouvelles Communautés Chrétiennes (NCC) pour des personnes engagées dans des paroisses. Ensuite, viendront les Communautés Chrétiennes d’Adolescents (CCA), « Renouveau Rural », la Diaspora et la Communauté des Aînés. L’ensemble de ces communautés se rassemble sous le nom de « Fondations du Monde Nouveau ».
En 1991, le fondateur est contraint à la démission suite à la découverte d’abus d’ordre sexuel et de phénomènes d’emprise dans le cadre d’accompagnements spirituels ou de travail. Ce départ déclenche une crise majeure au sein de la communauté.

Avec le soutien et la confirmation de Mgr Éric Aumônier (Évêque de Versailles), Mgr Carlos González (Président de la Conférence Épiscopale du Chili) et Mgr Rémy Vancottem (évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles), une assemblée de 1 200 personnes issues d’une dizaine de pays où les Fondations du Monde Nouveau étaient présentes à l’époque décide de poursuivre l’aventure en tant que communauté chrétienne au sein de l’Église catholique.

Un Conseil International est alors mis en place pour assurer la conduite de la communauté répartie dans une dizaine de pays. Les années suivantes sont marquées par une relecture de cette période, avec plusieurs commissions de travail accompagnées par des théologiens et des responsables de l’Église. Fruit d’une collaboration avec plusieurs évêques, Fondacio renforce ses liens ecclésiaux et est reconnue en tant qu’association privée de fidèles de droit diocésain par l’évêque de Versailles en 1995, puis de droit pontifical par le Vatican en 2008. Le travail entrepris et les nouvelles modalités de gouvernance permettent alors de générer un nouvel élan missionnaire à travers le monde.

Depuis l’an 2000, tous les cinq ans, un Congrès rassemble une centaine de responsables de tous les pays où Fondacio est implanté pour voter les orientations de la mandature et élire le Président ainsi que son Conseil.
C’est également à cette période que se développent, dans tous les pays, des projets de solidarité en faveur des personnes en situation de précarité.
En 2013, le nom définitif de l’association, au niveau international, devient Fondacio.
À la suite de l’expérience vécue en France, dans les années 2000, des Instituts de formation sont créés aux Philippines, au Togo et en Amérique latine.
Le Congrès de 2023 introduit un nouveau modèle de gouvernance avec une co-présidence composée de cinq personnes issues de divers pays. Ce modèle de gouvernance partagée, expérimenté auparavant dans certains pays, devient la formule privilégiée qui se met progressivement en place dans l’ensemble des pays où Fondacio est implantée.