Pédaler pour la cause des orphelins : 9000 km de Bruxelles jusqu’au Togo, l’aventure de Victoire
Seule sur les routes d’Afrique, Victoire, 25 ans, s’élance de Bruxelles à vélo pour rejoindre le Togo. Son moteur : la solidarité. Son rêve : aider à reconstruire un orphelinat à Lomé et partager, à travers son objectif et sa plume, des histoires d’humanité et d’espoir. Une aventure hors du commun.
« Je pars pour la plus grande aventure de ma vie. C’est à la fois excitant et terrifiant », confie-t-elle.
Ce rêve, Victoire le porte depuis deux ans. Deux années à imaginer les paysages traversés, les réveils sous la tente, les rencontres imprévues et les routes poussiéreuses. Mais au-delà du défi, il s’agit d’un voyage porteur de sens.
Qui est Victoire ?
Jeune journaliste belge, Victoire Becquart incarne une génération en quête de sens et d’humanité. Fille de Cyril et Anne-Françoise Becquart, engagés depuis de longues années à Fondacio, elle a grandi dans une famille simple, joyeuse et inspirante, nourrie par les valeurs de foi, de service et de solidarité.
Anne-Françoise, responsable de Fondacio en Belgique, a notamment initié des camps de jeunes pour les aider à donner sens à leur vie, à devenir acteurs de changement et à impacter positivement leur environnement. À croire que ces expériences ont porté leurs fruits : Victoire s’envole à son tour pour la solidarité, animée par le désir de comprendre et de relier.
Depuis l’enfance, elle observe, raconte, crée. À 18 ans, un voyage en sac à dos à travers l’Asie du Sud-Est la bouleverse : elle découvre la force du lien humain et le choc des différences culturelles. Depuis, l’envie d’explorer et de témoigner ne l’a jamais quittée.
Ses études de journalisme et sa pratique de la photo et de la vidéo nourrissent une conviction : « Je crois profondément en un journalisme passeur d’espoir et d’humanité. »
Le vélo, quant à lui, s’est imposé naturellement. Membre d’une équipe féminine amateur depuis deux ans, elle aime autant l’effort que la camaraderie du peloton.
Pourquoi le Togo ? Une histoire de rencontre et de fidélité

Ensemble, elles fondent la Maison Béthanie, un orphelinat devenu refuge pour des dizaines d’enfants.
Mais aujourd’hui, l’établissement n’est plus aux normes de l’UNICEF et doit être agrandi pour continuer sa mission.
C’est cette situation que Victoire découvre par sa mère, amie de Ria.
« Je me suis dit : c’est là que je veux aller. Et si je pouvais transformer mon défi un peu fou en un geste concret pour eux ? »
Une cagnotte en ligne est donc ouverte le jour de son départ, le 26 octobre 2025, pour soutenir la construction de nouveaux dortoirs.

Un tel voyage ne s’improvise pas. Victoire a soigneusement préparé chaque étape :
- Choix du vélo : robuste, léger, facile à réparer.
- Formation mécanique : « Si mon pneu est crevé au milieu de nulle part, il faut que je sache me débrouiller ! »
- Vaccins et équipement : de quoi affronter la chaleur, la pluie et les imprévus.
- Matériel de reportage : léger mais performant, pour capter visuellement l’aventure.
- Lecture et recherche :histoire, coutumes, contexte géopolitique de chaque pays traversé.
Elle vient d’ailleurs de boucler le Tour de Normandie amateur, cinq jours intenses avec son équipe, pour parfaire son endurance.
Et pour rassurer ses parents, elle portera une balise satellite permettant de suivre son trajet en direct.
Au-delà du défi, une mission d’espoir

Son rêve : réaliser un documentaire et une série de reportages photo tout au long de son périple.
« Dans l’impossible, il y a possible. Et c’est cela qu’il faut faire revenir. »
Un appel à la solidarité
L’aventure de Victoire n’est pas qu’une performance : c’est un message d’espoir pour des enfants sans voix et pour tous ceux qui croient que l’engagement peut changer le monde.
Le lien de la cagnotte sera mis en ligne le jour de son départ.
Chacun pourra, à sa manière, pédaler symboliquement à ses côtés en soutenant la Maison Béthanie. Vous pouvez aussi la soutenir par vos mots sur son compte Instagram
De Bruxelles à Lomé, Victoire roule pour bien plus qu’un exploit : elle pédale pour l’avenir des enfants togolais, pour la dignité humaine et pour un journalisme du cœur.




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